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Les plantes du cycle féminin

Publie le 01/Février/2024

Focus sur

Le cycle féminin a une influence importante sur le bien-être général de chaque femme.

Bien connaître son cycle permet de mieux se connaître,

et ainsi rééquilibrer les troubles grâce aux plantes,

à l'alimentation et à l'hygiène de vie.

Le cycle féminin commence vers 13 ans avec la puberté et se termine vers 50 ans avec la ménopause. Cela représente à peu près 500 cycles de 28 jours dans la vie d'une femme. Un cycle commence le premier jour des règles et dure environ 28 jours.

Les cycles dépendent du bon fonctionnement des ovaires, ces derniers sont sous le contrôle de l'hypothalamus et de l'hypophyse. Les affections endocriniennes, l'anorexie, le surpoids, le stress peuvent perturber les cycles menstruels. 

Les hormones sexuelles féminines sont sécrétées par les ovules et sont de 2 types :

- les oestrogènes (estradiol, estrone et estriol)
- la progestérone


L'activité des hormones est controlée par deux hormones produites par le cerveau (la FSH et la LH)
Les oestrogènes sont responsables du développement des organes féminins lors de la puberté. Ils ont également un rôle dans la solidité osseuse et dans la qualité de la peau et des cheveux. La progestérone permet l'implantation de l'oeuf dans l'utérus et participe au bon déroulement de la grossesse. On peut dire que les oestrogènes sont les hormones de la femme, alors que la progestérone est l'hormone de la mère. 


Aux premiers jours du cycle, soit au moment des règles, le cerveau sécrète de la FSH pour stimuler l'ovaire, favorisant ainsi la sécrétion d'oestrogène et donc la maturation de l'ovaire. Quelques jours avant l'ovulation le cerveau sécrète la LH, hormone permettant la fabrication du corps jaune. celui-ci joue un rôle essentiel dans la conception et le maintient de la grossesse. L'ovulation à lieu au 14ème jour du cycle et l'ovaire secrète la progestérone. Cette hormone épaissit la paroi de l'utérus (l'endomètre) en prévision d'une nidation. La progestérone permet l'arrêt de la sécrétion de la FSH et de la LH et donc par conséquence la diminution d'oestrogènes et de progestérones.
La diminution de l'ensemble des hormones dans le sang entraine le déclenchement des règles. 

 

 LE CYCLE FÉMININ, UN ÉQUILIBRE FRAGILE 

Tous les stress répétés du quotidien peuvent entrainer un dérèglement hormonal. Le stress organique, tel que les médicaments, le tabac, l'alcool, les troubles digestifs, un sport intensif contribue à ce déséquilibre. 
Le corps fabrique les oestrogènes à partir de ses tissus gras. De ce fait, une personne trop maigre aura du mal à fabriquer des oestrogènes alors qu'une personne en surpoids en fabriquera trop. Un stress psychologique peut également entrainer l'arrêt des règles. 
 

LES PLANTES AMIES DES FEMMES, pour l'équilibre hormonal


La sauge officinale : c'est une plante oestrogène-like, elle à une activité emménagogue (provoque les règles) et antalgique (diminue la douleur des règles). Elle a également une action sur les leucorrhées mycosiques.

Le lamier blanc : Très utile en cas de leucorrhées, de règles douloureuses, de troubles du bas ventre et de menstruations. 

L'achillée millefeuille : spasmes utérins,  dysménorrhées, aménorrhée dû au froid et à une grande frayeur, troubles de la ménopause (métrorragies), pertes blanches, problèmes circulatoires liés à la ménopause. L'achillée millefeuille agit en phase lutéale du cycle soit la deuxième partie du cycle. 

Le gattilier : lors de la ménopause, il atténue les bouffées de chaleur et les sautes d'humeur, la colère, la migraine, les oeudèmes liés à cet état. cette plante se complète très bien avec la sauge, l'alchemille ou la ballote. Le gattilier est anti oestrogènique, il régule donc la sécrétion hypophysaire des hormones FSH et LH. Utillisé dans les hémorragies utérines par insuffisance de corps jaune durant la deuxième partie du cycle et dans le syndrôme prémenstruel par hyperoestrogénie.  Le gattilier aurait des effets similaires à ceux du corps jaune élaboré à partir de la LH. 

L'alchemille son action stimulatrice progestéronique est un complément majeur du gattilier. Ses propriétés progestérone-like régulent les insuffisances lutéales (2e partie du cycle) ce qui permet de rééquilibrer les dysménorrhées, les syndromes pré-menstruels, les métrorragies... Enfin, son action hémostatique agit sur les jambes lourdes ou les hémorroïdes surtout en période prémenstruelle. 

La bourse à pasteur : elle règle le flux menstruel, c'est un tonique utérin hémostatique utile dans les méno-métrorragies. Un de ses principes actifs "la choline" agit sur le métabolisme hépatique des graisses. La tyramine, autre principe actif, aura une action sur le système nerveux parasypatique avec un effet vasoconstricteur.

Le yam : utilisé essentiellement dans les syndrômes prémenstruels, les dysménorrhées, les douleurs ovariennes, les irrégularités menstruelles, la préménopause, la ménopause... La diogénine (principe actif du yam) stimule la synthèse hormonale de la progestérone. On dit qu'elle est progestérone-like. Le yam est utile dans les insuffisances progestéroniques de la grossesse, en favorisant la nidation. Il réduit les troubles de la ménopause et de la préménopause causés par un excès d'oestrogènes par rapport à la diminution de progestérones. 

Le trèfle rouge : lors de la ménopause il lutte contre la fatigue, l'irritabilité, la prévention de l'ostéoporose et contre les bouffées de chaleur. C'est une plante oestrogénique donc interdite chez les femmes ayant eu un cancer du sein ou de l'utérus. 

 

Pour terminer cet article rappelons-nous qu'une bonne hygiène de vie est importante. Elle permet de contribuer à l'équilibre hormonal du cycle, de soulager les règles douloureuses, de limiter voir d'éviter les bouffées de chaleurs. Plus l'alimentation est toxique et plus la surcharge métabolique est importante. Cela entraine des dysfonctionnements hépatiques, des troubles digestifs créant un lien direct avec les divers troubles féminins


La consommation de poissons gras, de noix, de graines de lin et de chanvre permet un bon apport d'oméga 3, d'acide gras anti inflammatoire. 


Un choc physique ou psychologique peut entrainer une aménorrhée. Il sera utile de consulter un psychothérapeute. Enfin les Fleurs de Bach bien ciblées peuvent être d'une grande aide pour surmonter ces moments difficiles.
 

Sources : 
De la lumière à la guérison / Auteurs Drs Depoërs, Ledoux et Meurin  aux Edition AMYRIS 
La santé à la pharmacie du bon Dieu / Auteur Maria Trében
La phytothérapie  / Dr Valnet

Crédit photo : ©Fotolia

 

 

 

 

 

 

 

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