Qualité et Traditions - Herboristerie Familiale depuis 1935
Publie le 08/Mars/2021
Le quinquina rouge est un arbuste ou petit arbre originaire de l'équateur et du Pérou, cultivé pour ses vertus médicinales en Amérique du Sud, aux Antilles, en Afrique et en Asie. Il porte des feuilles opposées, entières, coriaces et persistantes, luisantes, et de petites fleurs pourpres groupées au sommet des rameaux. Les fruits sont des capsules allongées. Son écorce est d'un brun rougeâtre.
Selon la légende, un soldat espagnol, grelottant de fièvre et mourant de soif, se trouva contraint de boire l’eau trouble d’un lac des environs de Loxa, au Pérou, où croupissaient certains arbres engloutis par un tremblement de terre. Miraculeusement guéri de sa fièvre, il fut imité par ses camarades atteints des mêmes soucis et tous s’émerveille des résultats.
Sur ces entrefaites, la Comtesse de Cinchon, femme du vice roi du Pérou, elle-même fiévreuse, était en train de passer de vie à trépas lorsque son médecin, juan de la vego, la sachant perdue, demanda au vice-roi la permission de lui administrer le remède miracle. Guérie et revenue en Europe en 1638, elle apporta à la cours d’Espagne quelques sachets d’écorce de quinquina rouge. En réalité, les indiens connaissaient depuis belle lurette les propriétés fébrifuges du quinquina rouge qu’ils appelaient kina kina, c’est-à-dire « l’écorce des écorces ».
En 1738, l’Académie des sciences envoya au Pérou une mission scientifique dirigée par la condamine et Jussieu, pour étudier « l’arbre à fièvre »
En 1820, les Français Pelletier et Caventou découvrirent la quinine, principe actif du quinquina. Le médecin militaire Maillot institua avec succès son emploi dans le service qu’il dirigeait à Bône, où le paludisme décimait les troupes françaises.
L'écorce de quinquina rouge renferme des alcaloïdes quinoléiques, dont la quinine et la quinidine, des alcaloïdes indoliques, telle la cinchonamine, des composés phénoliques, les cinchonaïnes, des proanthocyanidols, des acides organiques, dont l'acide quinique, des saponosides triterpéniques amers, dont la quinovine, des anthraquinones et une essence aromatique
Contre le paludisme, on emploie surtout la quinine extraite de l’écorce de quinquina, ainsi que la quinidine, obtenue principalement par hémisynthèse. La quinine est un antipaludéen avéré, mais non dénué de dangers. Elle revient à l’honneur suite au développement de chimiorésistance des Plasmodium aux médicaments classiques tels que la nivaquine et le lariam (méfloquine). Si le paludisme ne sévit pratiquement plus en Europe, il touche plus de 500 millions de personnes dans le monde et fait chaque année plus de 1 million de victimes. Le quinquina rouge reste donc un remède précieux.
Le quinquina rouge est à l’origine de l’homéopathie ? C’est grâce à cette plante que Samuel Hahnemann découvrit son principe similia similibus, base de la médecine homéopathique. Il constata sur lui-même que, pris à petites doses, le quinquina provoquait les symptômes des maladies qu’il guérissait à dose habituelle.
Image par GOKALP ISCAN de Pixabay
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